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Adeline

Vince Lahay et Brieg Guerveno, la folk Bzh au Novomax


En Bretagne, les soirs d'hiver sont tout sauf moroses dans les salles de concert ! C'est un co-plateau 100% folk breton qui m'attendait mi-octobre dernier.


Vince Lahay présentait ce soir là "Spring is on the ride ", son nouvel opus folk dans une version deluxe avec ses musiciens ! Frissons garantis, les cordes apportent une valeur ajoutée à ces morceaux habituellement présentés en guitare voix. "These wooden arms" sont sublimés, c'est touchant et sensible comme j'aime !



Sa voix fragile me bouleverse, les arrangements musicaux emmènent loin, apaisent. Qu'il est bon de retrouver son univers indie folk. Ce songwritter breton est à sa juste place ce soir, ses titres prennent de la hauteur comme l'entrainant "Go find someone else", le magique "Golden stone" parlant de l'histoire d'un pêcheur ou quelques anciens titres de "Birds on a grave" son premier disque.



Mention spéciale pour les solos de ce trio de cordes, Floriane Le Pottier, Dylan James et Pierre Droual : sublime !


Après une petite bière au bar du Novomax, c'est Brieg Guerveno que je vais découvrir. Artiste local, je n'avais, pourtant, pas encore eu l'occasion de le voir en live.



Accompagné de ses quatre musiciens et sa choriste, il venait offrir les titres de son quatrième album "Vel Ma Vin". Des titres en breton, profondément interprétés, à la frontière du mystique grâce aux belles cordes. Bahia El Bacha au second violoncelle apportera une touche majestueuse aux morceaux et les riffs de son guitariste étaient juste puissants.

Brieg se laisse porter par ses musiciens pour des harmonies vocales délicieuses, la brume s'estompe pour des titres un peu plus lumineux. Avec des titres comme "Vel pa vefemp", "An Treizh"ou "Ar Spilhenn" on se balade entre la Bretagne et l'Irlande au gré des envolées vocales du chanteur, c'est impressionnant de réalisme.

Sans oublier d'où il vient, il a même chanté un de ses premiers morceaux en solo, un bijou.




L'artiste nous transmet une émotion brute, les spectateurs sont conquis par cette folk rock iodée aux multiples contrastes.

A travers l'objectif, je ressens la force de ses mots, la bretonne pur beurre que je suis ne parle pas pour autant le breton, quelle erreur. Peu importe, l'émotion est là, elle n'a pas de langue ni de frontières.




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Brieg Guerveno :

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