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Marie-Hélène

À la rencontre de Zacharie Defaut

J'ai découvert il y a quelques jours l'album "Waiting For A Sign" (enfin sa première partie pour être précise, puisqu'il y en aura 3) de Zacharie Defaut. J'ai passé un très bon moment à l'écoute de ses 5 morceaux et cela m'a donné envie d'en savoir plus.



Pour commencer, quand avez-vous commencez à faire de la musique ?


J’ai commencé la musique à l’âge de 5 ans. Mon premier instrument était le violoncelle, que j’ai pratiqué pendant plus de 14 ans. Après m’être essayé au piano puis au hautbois, j’ai découvert la guitare électrique, que j’ai commencé plus tardivement, autour de mes 14 ans.


Qu'est ce qui vous a attiré vers la guitare ? D'ailleurs, pouvez-vous nous parler de votre (ou vos) guitare(s) "préférée(s)" ?


J’ai d’abord été attiré par le répertoire. Le rock des années 70’s, et le reggae.


Puis, c’est en écoutant pour la première fois le solo de Al Anderson, sur « No Woman No Cry » de Bob Marley (version Live, Album Legend), que j’ai eu une révélation. C’était mon instrument !


Aujourd’hui j’ai un jeu typé Stratocaster, mais je suis un grand fan des guitares Paul Reed Smith que je trouve très agréable à jouer. Aujourd’hui, celle que je joue le plus est une magnifique Gibson LesPaul de 72. Quels sont les artistes qui vous ont le plus marqués et / ou inspirés ? J’ai écouté les Pink Floyd durant un bon moment, et David Gilmour m’a donc beaucoup influencé. Mais je reste un fan incontestable des Beatles : John Lennon & Paul Mc Cartney sont à mes yeux, les plus grands songwriters du 20ème siècle. Je suis en admiration devant John Mayer, qui est pour moi, un modèle en tous points. C’est un artiste accompli et un guitariste hors-pair, mon héros. Je suis un grand fan de The 1975, un groupe actuel anglais, qui n’est jamais à bout de surprises. J’écoute énormément de musique, et je pourrais citer bien d’autres noms, dont ces quelques uns qui me viennent à l’esprit : Kacey Musgraves, Michael Jackson, The Police, Keith Urban, Jimi Hendrix, The Clash, Derek Trucks, Santana, etc.


Qu'est ce qui vous a donné envie d'en faire un métier ?

Des rêves, beaucoup de rêves. L’envie de pouvoir devenir un jour un artiste unique que l’on écouterait en boucle. L’envie de voyager et de partager en Live des moments forts et spéciaux. Vous écrivez et vous composez tous vos morceaux ou vous travaillez aussi avec d'autres personnes pour la création ? J’écris la majorité de mes compositions seul aujourd’hui, mais je laisse une part de créativité à mes musiciens bien sûr. Chacun est libre d’apporter sa pierre à l’édifice tant que je me retrouve dans mon morceau. Qu'est ce qui vous inspire vos chansons ? C’est l’espoir qui m’inspire. Le goût de l’espoir ! Et c’est un goût qui m’est offert par les personnes que j’aime le plus; ma compagne (que je remercie tant), ma famille, mes proches. Vous allez sortir un album concept qui sortira en 3 parties. Comment le définiriez-vous et pourquoi avoir fait ce choix ? Mon nouvel album « Waiting For A Sign » est un questionnement sur nos destins, sur nos buts et nos attentes. C’est une introspection, presque une thérapie. Je me livre vraiment à travers cet album : mes amours, mes peines, mes espoirs, mes moments de doutes, mes colères et mes envies. Je n’en dis pas plus car, l’album parle de lui-même. J’ai fait le choix de le sortir en trois parties pour lui offrir une durée de vie plus longue. Il y a plus de deux ans de travail sur cet album, et, dans notre monde actuel, il est si difficile de capter l’attention des auditeurs ! Un album 15 titres serait écouté, pour beaucoup, en plusieurs fois, alors de ce fait, autant l’anticiper…


Vous dites “Le Live occupe une place primordiale dans l’histoire de ce projet. Les morceaux y prennent une toute autre dimension.” Que représente le live pour vous ? C'est important ? Pour moi, le live est le nerf de la musique. Aujourd’hui la musique est de plus en plus dématerialisée, et le travail du live est très secondaire. À mes yeux, c’est en live que nous découvrons réellement un artiste, son talent, son émotion. Les critères d’écoutes (sur les radios ou les plateformes) sont de plus en plus bridés : les morceaux doivent être courts, avec un refrain qui arrive très vite, peu de places aux passages instrumentaux, et j’en passe. La forme prime sur le fond. En live, c’est la liberté absolue ! Le fond reprend le dessus sur la forme. De plus, étant un enfant du blues, quel plaisir de jouer cette musique devant un public à l’écoute, friand de la moindre note de guitare… En parlant de live, est-ce qu'il y a des concerts prévus bientôt ? Nous sommes actuellement en basse saison, concentrés sur notre sortie d’album. Mais les concerts reprendront bien sûr dès Février avec un tout nouveau Show. Dans quelles formations et avec quels musiciens êtes-vous sur scène ?

Je joue actuellement avec 3 musiciens sur scène. Un Claviériste/Organiste Edward Rogers, un bassiste Flavien You, et un batteur Kevin Lika. Ces trois musiciens extraordinaires sont également ceux qui jouent sur mon album, je suis si fier de pouvoir partager la scène avec eux. C'est un projet qui sort en auto-production. Quelles difficultés rencontrez-vous à cause de ça ?

Ce sont plutôt des avantages que nous ressentons : de ne devoir rien à personne, d’être maître de ses choix et de son projet d’un bout à l’autre. Nous sommes les seuls acteurs de notre art et avons la main sur tout ce qui en découle. Les difficultés apparaissent plutôt en post-production, notamment au niveau de la diffusion et de l’édition, c’est pourquoi sur ces points là, nous sommes en recherche du parfait partenaire. Qu'est ce qu'on peut vous souhaiter pour la suite ? Une belle et longue vie à notre album ? Ça serait merveilleux. Qu’il puisse plaire autant qu’il est sincère, et qu’il soit le tremplin vers notre prochaine étape…



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